Maisons partagées (exclus)

« Les appartements partagés » réunissent en général 6 à 10 personnes, jeunes actifs et personnes ayant vécu dans la rue ou chômeurs exclus, dans le but de lutter contre la solitude et la précarité. La mixité sociale est un facteur d’insertion, les personnes exclues ayant besoin non seulement d’un toit mais aussi de relations humaines. Il a en effet été observé que le retour à l’emploi et la socialisation étaient beaucoup plus fréquents que lorsque l’on fournit un appartement seul ou une place dans un centre d’hébergement. A Nantes par exemple, l’association Lazare indique que 40 % des bénéficiaires ont trouvé ainsi un emploi et 85 % un logement. Le projet réhabilite des personnes exclues (logement voire emploi) et crée des liens d’amitiés entre les résidents ainsi qu’une expérience unique.

Afin de mettre en place de tels habitats partagés, il faudra en amont identifier des bénéficiaires et assurer une coordination des différentes étapes de la mise en relation des résidents et de l’emménagement. La ville a un grand rôle à jouer de par la mise à disposition d’une partie de son patrimoine de logement sociaux. Afin que la cohabitation se déroule dans les meilleures conditions, un règlement intérieur doit être établi et fixer les règles de la vie commune. En particulier, il peut être demandé aux bénéficiaires de s’acquitter d’une faible participation au loyer et de s’engager à une certaine implication dans l’habitation (dans le cadre d’une répartition des tâches du quotidien entre autres).

Note : Un tel projet peut se décliner à différents bénéficiaires tels que les mères seules, les personnes âgées, en situation de handicap ou encore les personnes migrantes arrivant sur le territoire.

Pour aller plus loin…

Association Lazare (France)

Hébergement de migrants (International) : https://www.refugees-welcome.net