Logiciels libres
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Les logiciels libres sont, comme leur nom l’indique, des logiciels libres d’utilisation, de diffusion et de modification. Le code est accessible pour comprendre comment fonctionne le logiciel et chacun pouvant l’améliorer, on tire le meilleur de l’intelligence collective, qui permet aujourd’hui d’assurer une vraie fiabilité par le nombre important de relecteurs. L’idée de ce type de logiciels est de pouvoir « le contrôler plutôt qu’il vous contrôle ». Ils existent depuis les années 80, période à laquelle les entreprises informatiques décident d’exercer un droit de propriété sur les logiciels et donc d’en empêcher la diffusion du code source.
Aujourd’hui, les municipalités, comme la plupart des organisations, dépendent de ces quelques grandes entreprises qui contrôlent le marché en ce qui concerne les produits informatiques. Au-delà de véhiculer un certain nombre de valeurs, passer le parc informatique municipal sur logiciels libres permet à la ville de réaliser des économies sur le matériel informatique à l’achat et à l’entretien. D’autre part, la grande malléabilité de ces logiciels permet d’adapter les outils aux besoins des utilisateurs. Pour citer les plus connus, Linux, Firefox ou OpenOffice sont des logiciels libres déjà très répandus.
Pour que le projet voit le jour, l’adhésion des élus est nécessaire afin de donner l’impulsion. S’agissant d’un sujet relativement complexe pour les non-initiés, il y a un réel travail de sensibilisation et d’information à effectuer sur l’intérêt des logiciels libres. Une fois le projet lancé, la transition doit être préparée. Elle peut être gérée par le service informatique de la ville s’il dispose des capacités nécessaires ou faire appel à des spécialistes. Réaliser une transition sur une base volontariste permettra une meilleure acceptation des agents de la ville, qui peuvent voir leurs habitudes changées par un passage au logiciel libre. Des formations seront essentielles et peuvent s’accompagner d’ateliers spécifiques. Si le projet fonctionne, on peut envisager d’étendre la transition sur logiciels libres aux autres structures de la ville, et pourquoi pas des écoles.
Pour aller plus loin…
Quelques exemples de municipalités passées au logiciel libre :