
C’est quoi le partage ?
Disons d’abord que comme tant d’autres ce qui nous anime c’est un désir de plus de justice sociale, et que ce qui nous contraint c’est l’état de la planète.
Nous sommes une toute jeune association et nous venons nous inscrire dans un mouvement montreuillois d’abord, mais aussi global. Il est réconfortant de savoir qu’à Séoul des gens se posent les mêmes questions que nous ici, et que nous pouvons échanger avec eux.
Le partage est une notion très large englobant une multitude d’approches. Nous intéressent celles qui privilégient la justice sociale et plus particulièrement :
Les villes du partage
Il y a une vision globale : là où les états sont en train d’échouer, les villes pourraient se révéler l’échelon capable de résoudre les problèmes majeurs de la planète en se transformant d’abord elles-mêmes.
Le partage est au cœur de ce processus de transformation : s’il a toujours existé, il peut aujourd’hui être redéveloppé entre autres avec les nouvelles technologies de façon à remettre l’humain et le collectif au centre des préoccupations plutôt que l’individualisme et la possession matérielle.
C’est une vision d’avenir porteuse d’espoir.
Le partage comme outil
Annoncer des catastrophes et la fin sinon du monde du moins de notre civilisation n’est pas très efficace. Mais si au lieu d’un discours effrayant on propose des actions positives, alors on a peut être un moyen de débloquer les situations. Dans ce cas, le partage est le langage qui permet d’établir la communication avec ceux qui pour l’instant ne réagissent pas, la première étape vers de nouvelles relations et de nouveaux comportements.
Ainsi le partage se révèle précieux en ce qu’il peut être à la fois le déclencheur et le but ultime de la transformation. L’Observatoire du Partage se fixe avec d’autres l’objectif d’explorer les possibilités ainsi ouvertes.